Ce cadran solaire décrit au 16e siècle est un cadran de hauteur, et partage donc certaines caractéristiques avec ceux décrits sur cette page, celle-ci et celle-là. Il est portatif et ne nécessite pas d’être orienté selon les points cardinaux.
Ce qui le distingue des autres cadrans de hauteur présentés sur ce site : ses lignes horaires sont rectilignes, ce qui le rattache à une illustre famille de cadrans solaires conçus à la Renaissance, et dont les origines ne sont pas parfaitement élucidées. Dans cette famille, on trouve l’universel d’Apian, le cadran de Regiomontanus, le cadran de Hartmann, ou encore la navicula.
Du matériel courant vous permettra de construire le vôtre :
- feuille de bristol A4
- fil
- perle
- cutter
- objet servant de lest (trombone, rondelle)
Sources :
- Une page du site de Yvon Massé, pour comprendre la construction du cadran et sa filiation avec d’autres.
- Une très bonne vidéo disponible sur Youtube (si vous tolérez la pub…), qui illustre l’article de Yvon Massé.
- Un article de Yael Nazé, dans la revue Le Ciel (Liège, Belgique).
Le fichier suivant inclut une notice d’utilisation et différents tracés du cadran capucin selon la latitude (latitudes entières de la France métropolitaine). Si vous souhaitez une latitude particulière, n’hésitez pas à me demander.
Ce document a été réalisé avec LaTeX (compilation : XeLaTeX, éditeur : Kile).
Latitude 37° north:
Bravo et merci !