L’astrolabe-quadrant

Reproduction d’un astrolabe inventé au Moyen Âge, à monter soi-même, accompagné d’une notice d’utilisation

L’astrolabe le plus connu est l’astrolabe planisphérique, inventé dans l’Antiquité. Au cours du Moyen Âge, on utilisait divers quadrants (en forme de quarts de cercles) pour mesurer la hauteur d’un astre et faire des calculs trigonométriques.

En 1288, le savant Ibn Tibbon, dit Profatius, invente une variante de l’astrolabe planisphérique, lui aussi en forme de quart de cercle, mais sans filiation avec les précédents quadrants. Ces derniers sont alors qualifiés de « quadrants anciens » et celui de Profatius de « quadrant nouveau ». En 1910, A. Anthiaume et J. Sottas le désignent par « astrolabe-quadrant ».

Astrolabe quadrant de Canterbury (British Museum, Londres)
Exemplaire du musée d’Angers (musée des Beaux-Arts).
Verso de l’astrolabe d’Angers
Recto de l’astrolabe de Rouen
Verso de l’astrolabe de Rouen

Voici une reconstitution du tracé, d’après celui de l’astrolabe du Musée des Antiquités de Rouen. Ce tracé a été réalisé avec TeXLaTeX et le package TikZ.

Les deux documents précédents peuvent être imprimés sur bristol ou papier (à coller sur du carton). Il suffit d’un fil, d’une perle et d’un petit lest pour compléter l’instrument. La notice d’utilisation ci-dessous indique comment procéder pour les principaux usages de cet astrolabe-quadrant (mesure de hauteur d’un astre, calcul de la durée du jour, de l’heure solaire d’après une étoile ou d’après le Soleil, heures de passage au méridien et heure de lever/coucher d’une étoile.

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